Apr 2005
Songe d'un soir
Privé de cette faculté qu’ont les gens chanceux de vivre sous des cieux généreux et de s’adonner aux joies du plein air, je vous confie mes pensées hivernales....

Peut être est ce parce que mon père est fumeur, ou juste parce qu’il s’agit d’un sujet brûlant que mon intérêt n’a cessé de croître, mais ce qui importe finalement c’est que tout le monde se sente concerné. Qui n’a pas un parent, un cousin, une tante ou un ami qui fume, chacun d’entre nous est touché directement ou indirectement. A nous, à vous d’agir en conséquence. Lorsque j’ai démarré ce projet, je me suis rendu compte du gouffre séparant la théorie de la pratique, bien peu de personnes en effet respecte la loi Evin pourtant mise en place en 1991 et interdisant la consommation de tabac dans les lieux publics. On augmente les taxes essayant par tous les moyens de freiner cette consommation déraisonnable mais que faire devant les marchés parallèles, ces cigarettes de contrebande qui nous envahissent par un sud moins onéreux. Est ce de cette façon que nous obtiendrons les meilleurs résultats ? Personnellement j’en doute, notre côté latin et donc indocile laisse planer autour des hôpitaux un mauvais présage pour les années futures sans changement radical de notre part.
C’est un peu par hasard que mon chemin s’est tourné vers le Canada, l’Amérique se devant de nous précéder sur tous les fronts, je dois lui concéder une avance certaine et qui pour une fois mériterait d’être peser à sa juste valeur.
En France ou au Canada la période d’initiation au tabac se situe aux environs de 14 ans, et cela concerne aussi bien les garçons que les filles.
Pourquoi diable tant de considération vis à vis de ce produit mortel, car ne nous voilons pas la face un consommateur régulier sur deux décédera d’une mort prématurée suite à une pathologie induite par le tabac. Est ce donc si virile que ça de fumer, bien sûr on a cette agréable certitude d’émancipation cigarette en main à l’âge de la puberté, cette âge ingrat où l’on veut coûte que coûte que vous restiez bien sage mais que ne ni, et quelle belle prise de position n’est ce pas que de prendre le contrôle, cigarette au bec. Pourtant croyant gagner une forme d’indépendance, ce n’est ni plus ni moins que l’esclavage que vous récoltez, une véritable servitude que vous acceptez en payant votre tribu à ce cher buraliste du coin et au cas où vous l’oublieriez cette douce nicotine est là pour vous le rappeler. Cruelle drogue qui a ce pouvoir si particulier de diffuser jusqu’aux centres du plaisir en moins de 7 secondes, plus rapidement encore qu’un shoot intraveineux et pourtant sans effraction ; tout est dans ce subtil mélange gazeux que vous inspirez plein poumon. Bien sûr ça vous fait râler les premières fois mais affranchi des premiers essais, quel délice que de voguer sur ces volutes tabagiques. Ce n’est que bien trop tard que vous constatez une fatigue croissante, moins de peps, moins de force physique, nul doute sur votre capacité à incriminer les méfaits de la pollution ou à accroître les doses de caféine matinale. Pourtant la coupable est là, devant vous ou tapis dans le coin d’une de vos poches, attendant sagement que la flamme de votre briquet vienne la lécher pour attiser les premiers rougeoiements. Distillant par la même occasion à votre entourage ses quelques 4000 composés et pas moins de 50 cancérogènes, vous savourer avec un certain égoïsme ce pur plaisir suicidaire. Loin de moi pourtant la quelconque volonté de vous faire culpabiliser. Vous appartenez juste à un marché, marché juteux que se charge bien d’entretenir les cigarettiers, car vous représentez une manne financière qui justifie bien des sacrifices. Sachez le leurs soucis n’ont d’égal que le nombre de morts ou plutôt le nombre de fumeurs à remplacer. Alors quoi de plus naturel que de s’attaquer à une conscience fragile, oui se seront ces jeunes gens qui resteront, selon la plus grande certitude, et crainte, accros à la même marque car fidèlement addictif est le poison vendu en toute légalité, mais ne vous croyez pas pourtant à l’abri déguisé sous les traits d’un âge accompli car le tabac aime à annihiler vos petites déprimes et devenir par la même votre meilleur amie et ennemie. Car nul doute que vous vous êtes risqué à arrêter ou que vous tenterez l’impossible, prêt à tout pour décrocher. Acupuncture, magnétiseur, livre miracle, ne vous inquiétez pas tous seront là pour vous soutirez quelques sous en échange d’une victoire assurée. Pourtant la réalité est tout autre bien peu peuvent se vanter d’avoir cesser l’usage du précieux sans avoir éprouver quelques désagréments ou même avoir replonger quelques temps après. Et c’est normal, la tâche ne vous est rendue que plus difficile année après année, car on ne vous vends pas du plaisir mais une drogue, rappelons le, plus puissante que la cocaïne mais ayant cette singularité de ne pas perturber le jugement et le comportement ; sauf peut être…. lors d’un arrêt, où vous étiez pris de subits accès de colère, d’une humeur sombre et scandaleusement affamée. Et plus l’initiation aura lieu précocement et plus les difficultés seront grandes à surmonter. Croyez bien qu’il est difficile de renoncer à un besoin devenu maladif et aussi impérieux que le simple fait de boire ou de manger ; car au delà du geste, des tics et manies aisément identifiables et de ce fait contrôlables, on peut plus difficilement demander à notre cœur de s’arrêter de battre, la difficulté sans être aussi hasardeuse n’en est qu’un chouia moins ardue. Supprimer simultanément un de vos seuls vrais plaisirs et que vous reste t-il ?
Peut être est ce d’ailleurs une des raisons qui restent le plus difficilement dé jouable sur un terrain apathique. Mais il ne nous appartient pas de vous guider vers les innombrables plaisirs de la vie bien moins risqués, au cognitif est confiée cette tâche. Ré apprendre, comme un enfant faisant ces premiers pas, il vous faudra affronter nombre d’obstacles, et éviter les multiples écueils qui joncheront la longue route menant au sevrage total. S’appuyer sur sa famille, qui se devra d’être bienveillante, et débuter en période de calme psychologique constituent des clés de voûtes. La liste est longue, donc je ne m’appesantirai pas, vous invitant à suivre les autres sections du site.
Suite à venir…
Lundi part II
Ce soir je la fais courte car je vous laisse vous rendre dans la section vidéo où j’y ai déposé un petit clip du plumard. Une sacré affaire comme ils disent par ici.
Big bécots à tous ceux que j'aime et qui me suivent par la pensée.
See you tomorrow
Québec
Juste un conseil pour celles et ceux qui hésiteraient à expérimenter le covoiturage : foncez. Il faut se rendre à l’évidence leur service est bien efficace et de surcroît moins cher que le bus, pourquoi s’en priver ? En tout cas, c’est ce que j’ai fait ce samedi matin. Levé bon pied bon œil, il ne m’a pas fallu longtemps pour engloutir le fameux petit déjeuner de Louise ; d’ailleurs j’hésite à continuer sur cette voie car quelques signes laissent à penser que la crise de foie me guette.
Après m’être engouffré dans le métro de Montréal, j’en ressortais quelques minutes plus tard avec quelques degrés corporels en sus ; il faut dire que même en plein hiver c’est une vrai fournaise. Grâce au ciel les saintes odeurs se font discrètes, faute de quoi, à l’instar de votre serviteur quelques pauvres diables n’y survivraient pas. Sous la timide pluie matinale attendait mon carrosse, une mazda 3 bleue. On aurait pu craindre le pire mais je suis obligé de reconnaître que le trajet s’est fait dans un certain confort. Il est plus correct de parler de confort relatif car s’il est une chose particulièrement désagréable au Canada se sont quand même leurs routes. Gel, dégel, puis fortes températures occasionnent bien des traumatismes sur la voie publique, et je puis vous certifier que leurs nids de poule n’ont rien d’enviables.
Drôle de coïncidence ma voisine de banquette était en première année de médecine dentaire. J’ai donc pu apprendre de Nancy, ma voisine, ou cousine comme vous préférez que leur cursus était un poil plus court que le notre, 5 au lieu de 6, en revanche que la somme à débourser pour les mêmes prestations étaient bien supérieures. En dehors de ces considérations qui nous ont rapproché un court instant, le reste du voyage a été ponctué par des échanges corporels entre la conductrice et son compagnon. N’y voyez rien de salace, ah je vois d’ici les esprits coquins sourirent, non non, il s’agit juste d’un jeu canadien : le câr (prononcé char). Le but de ce jeu très subtil est de frapper son voisin dès que vous apercevez une voiture jaune, il ne vous reste plus qu’à comptabiliser les coups assénés à votre proche, notez toutefois que les bus ne comptent pas et que la new beetle compte double (eh quand même). Enfin tout ça pour dire que, aussi gentille soit elle, la conductrice ne me rassurait guère sur le plan mental (Marie Hélène si tu m’entends…..).
Pétro Canada, c’était mon point de chute, késako vous vous dites ? Pétro Canada, c’est un peu notre Total en France, un de ces marchands de carburants. Quel rapport avec Québec….aucun si ce n’est que me voilà contraint de prendre quand même le bus pour rejoindre la vielle ville.
Soit, il y a de belles choses à voir comme le château de Fontenac, le musée de la civilisation, la place royale et bien d’autres encore, mais je vous recommande chaudement d’entreprendre l’exploration de la ville avec une très grosse doudoune ou en été. Non je dis ça juste au cas où vous ne tiendriez pas compte du facteur vent (prononcé vin) comme bibi. Parce que je peux vous le dire avec un vent à force 6 ou 7 et une petite pluie qui n’a pas cessée du week-end, outre le fait qu’au bout de 30 minutes vous avez l’impression de déclarer une otite, se sont aussi tous vos membres qui s’engourdissent vous implorant de rentrer bien vite. Ne pouvant écouter mon courage sous peine de devenir sourd, je me suis rentré bien au chaud à l’auberge de jeunesse. A les joies de l’auberge de jeunesse avec ces jeunes gens venus de contrées sauvages, rien de plus excitant que de partager ce métissage éthique. C’est vrai que c’était diversifié dans mon dortoir : 3 parisiennes, un gars de Montpellier, un de toulouse et une pointe d’exotisme avec un franco américain. Triste ou non à dire mais c’est encore avec ce dernier que j’ai le plus sympathisé. Un bon point tout de même pour notre fameuse auberge, dite de la paix, c’est qu’en plus de se satisfaire de 20$ CAD elle vous offre sans surcoût un petit déj à volonté….c’est ti pas bien !!
Bref sans plus de détour, je l’avoue Québec ne pas emballé. Je crois d’ailleurs que je commençais à pester à moitié de mettre embringué dans ce déplacement quand je fis la rencontre de Jean Michel. J’vous jure celui là s’en était un drôle. Il débarquait de Tadoussac à 150km de Québec et prenait la même voiture que moi. Tu pars avec guillaume qui m’dis avec son accent sortis du fin fond d’une cabane à sucre ? bein oui…. C’était suffisant dans la minute qui suivait je devenais son pote, et vas y que je vanne sur une ricaine qui passait par là, que je raconte ma vie… un sacré bout en train, avec la conviction que le boulot de serveur était le plus beau métier du monde, pour sa défense car j’entends déjà les rires, le gus parlait quand même cinq langues et oui c’était loin d’être un babache.
Le retour en voiture s’achevant sur les goûts musicaux de chacun, je repris enfin le chemin de mon plumard, il était 11H00 PM ce dimanche.
Day four
Une montagne, ça une montagne !!! Tout au plus une belle colline, bon allez, une bien belle colline. Entre d’un côté le parc Maisonneuve à l’ouest et le parc Mont Royal à l’est on peut dire ce que l’on veut mais ces montréalais en ont bien de la chance. Promenades de santé ou sportives, l’espace ne manque pas pour ceux qui fuient le stress de la ville. Car perché sur les hauteurs royales il faut se rendre à l’évidence : le développement de la métropole ne s’est pas fait sans conséquence sur l’environnement. Qu’il est doux de ne pas souffrir des klaxons ou du cri strident des voitures, de se perdre dans l’œuvre paisible de Frederic Law Olmstead, architecte paysagiste, celui la même qui réalisa central parc à New York.
Je prends un peu de recul et il faut me rendre à l’évidence, leur cité n’est pas sans défaut. En ma conscience, il lui manque un soupçon d’exubérance, oui je l’avoue, je l’imaginais avec des grattes ciels beaucoup plus voraces, une petite touche hollywoodienne ou bien simplement être le reflet d’une vielle Europe. En fait elle ni l’une ni l’autre, un peu androgyne peut être, mais sans caractère affirmé. Qui sait si ce ne sont pas ses habitants qui lui insufflent ce petit côté si sympa.
A bientôt
Day three
Les bras de Morphée n’ont pas eu la force de me plonger dans un sommeil réparateur, pourtant au regard de cette journée fraîche, toisé d’un soleil rageur et les miles d’asphaltes engloutis au guidon d’un engin digne de figuré au palais des antiquités, j’étais persuadé de ne pouvoir résister. Est ce l’effervescence d’une ville, qui après un long coma hivernal, se distille en moi ? Il est vrai que Montréal a de beaux atouts de séduction, ses « petites rues » tranquilles guettant les premières couleurs estivales, son architecture si plaisante avec ses balcons qui ne vous laisse pas de marbre, ses nombreuses voies vertes où cyclistes et piétons de tous âges s’y rencontrent ; ne pas résister et succomber aux premières chaleurs du printemps, tel semble être la clameur qui me tient éveillé. Il me tarde pourtant de voir plus loin, car nul doute que Montréal est une ville nord américaine, pourtant se tapis le souvenir des colons que j’aimerais plus en avant découvrir. Wait and see…..
Day two
C’est marrant comme les événements peuvent prendre une tournure différente. Aïe ce matin, je tire les rideaux, vla ti pas que les cieux canadiens déversaient leurs chagrins, pas de panique un petit coup d’œil sur la météo du net, mouais, j’en tiens pour toute la journée. Autant dire que mes déplacements seront à optimiser au maximum car mon ami vélo a une aversion pour la pluie, d’ailleurs il se charge bien de me le rappeler avec des giclures souillant mon blouson le long d’un axe vertébral. Tout baigne me dis-je, profitons des intempéries pour contacter le conseil de l’ordre et préparer la rencontre avec son président. Bien m’en a t-il été rendu car dans l’heure qui suivait, j’obtenais le dis rendez-vous. Comme à mon habitude je constatais avec délectation que j’étais à la Bourre. Bah ouai, moins de 4 heures m’était imparti pour affronter Mr le Dr Salois (the president) et Mr le Pr Forrest. Ni une ni deux je remets au propre quelques questions ayant un semblant de pertinence et rédige une autorisation de droit à l’image à la va vite au cas où les prises de vues seraient exploitables ; on peut toujours rêver !!!! Juste le temps d’aller faire mes salutations « aux pâtes fraîches » et d’en ressortir l’estomac repu pour reprendre le chemin du métro, et déjà l’angoisse d’être en retard m’étreignis. Accélérant le pas, j’atteins le pied de l’immeuble avec seulement 7 minutes de retard, pas de quoi fouetté un chat sous la pluie……, vous en conviendrez.
Vous souvenez vous du calme après la tempête, de ses petites gouttes de transpiration qui perlent le long de vos tempes, de cette si frétillante odeur de bouc qui se suspend à vos narines et à celles de vos congénères, parce que moi je m’en souviens bien, c’étais juste après que la secrétaire m’ai dis « madame Erdelyon sera là dans un instant » ; c’est là mon ami que tu dis « oh je ne suis pas pressé, qu’elle prenne tout son temps », le temps pour toi de faire une séance de yoga express et d’expurger les saintes odeurs.
Malgré ces petits désagréments, mon passage au conseil s’est bien déroulé, avec la rencontre de gens forts aimables et forts intéressants, et après 2 heures et des cacahuètes, je quittais la tour de 17 étages pour rejoindre mon une pièce au 1
er étage.
Sur ce mes amis, je vous dis….. bonne chance (ils disent ça à tout bout de champs, c’est tis pas mignon…)
Day one
C'est marrant comme l'organisme est influencé par la lumière du jour, ça doit être un truc du genre chronobiologie, en tout cas mi j' dis que c'est fort appréciable pour faire oublier les 6 heures de décalage.
Sinon ce matin, je ne me suis pas vraiment fait prié : un petit yogourt à la confiture de myrtilles (enfin je crois) suivis de 4 belles tranches de pain perdu au sirop d'érable et d'une salade de fruit, rien de bien exotique mais le pti diable qui criait famine s'est tu.
Batteries rechargées, direction l'université de Montréal par l'avenue Mont Royal, qui porte bien son nom ma foi puisque chemin faisant je me suis rendu compte que ça grimpait drôlement, enfin bref on a un beau point de vue en haut du mont et puis un peu en contre bas ... The University. Diable que c'est étendu. Mais après avoir demandé mon chemin auprès de 2 charmantes Montréalaises me voilà atterri sur un long tapis, on se croirait à l'aéroport, pour les plus courageux ou les plus sportifs l'escalier en parallèle vous rappelle la cruelle loi de gravité. Me voilà dans l'entre de ce superbe complexe universitaire qui je dois dire a quelque chose d'enviable de part sa situation géographique, et oui, jeter un coup d'oeil côté sud et tout n'est que végétation, avec le soleil en prime moi aussi je ferais bien comme ces étudiantes qui se prélassent au soleil sur les divers coins de gazon mais non le travail m'attend. Après moultes couloirs, un escalier par ci, un escalier par là, a yé me voici dans le département de médecine dentaire, ping je tombe sur une charmante..... dame qui s'enquière de ma venue et après quelques palabres j'obtiens satisfaction en repartant avec le rendez vous prévu avec le vice doyen de la faculté.
Bon c'est pas tout ça mais c'est que l'heure tourne, sur les conseils de Louise, notre hôtesse, je m'en vais chercher bonheur au resto. Ah oui une petite précision s'impose à propose de Louise : moins canadienne qu'elle tu meurs !!! .... portugaise de naissance et de coeur, elle fait ses armes dans la vie active au service de notre chère capitale, j'ai bien nommé Paris, et ce pendant 12 longues années quand elle débarque à Montréal il de cela 3 années, et moi qui voulait de l'authentique.... mais bon elle est sympa c'est déjà pas mal. Sympa et avec des bons tuyaux car j'entre dans ce resto ou plutôt boutique traiteur "aux pâtes fraîches", décor sympa, une jeune fille charmante (je suis fou ya que ça ou quoi ici ????) prends ma commande et je repars dans l'instant délesté de 5.70$ (pas cher du tout) mais avec une fameuse assiette de 2 variétès de pâtes. Eh bien chose surprenante ce fût bigrement bon... je crois d'ailleurs qu'à ce tarif je vais prendre une carte de fidélité. Le reste de la journée a très vite passé, le temps de passer au conseil de l'ordre où je n'ai trouvé que porte close et de faire un brin de tourisme nous voilà déjà en fin d'après midi et à en faire le bilan.
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Décollage
Let's go, lancement du blog de beni, juste avant mon départ à Montréal ça ne peut mieux tomber.